Thomas, de la formation au no-code

Thomas, de la formation au no-code

Cette semaine nous avons interviewé Thomas Gabelle, créateur du centre de formation pour entrepreneur “Apogy” . Dans cet échange, il nous partage son expérience et l’évolution de ses différents usages du no-code depuis 2013.

Thomas Gabelle est consultant, formateur, et facilitateur d’entreprise depuis 2013, fort d’une expérience hétéroclite, il est également co-fondateur d’espaces de co-working sur Toulon. Philanthrope convaincu, il intervient au sein du programme Pépite à l’université de Toulon, Marseille, et Avignon, un programme lancé en 2014 qui aide les étudiants à concrétiser leurs ambitions et lancer leur entreprise.

Entrepreneur récidiviste, Thomas crée en 2023 la communauté “Apogy” dans le prolongement de Pépite, pour offrir un accompagnement continu aux étudiants de Pépite et jeunes entrepreneurs.

Initialement en présentiel, Apogy est passée à un modèle hybride, principalement en ligne, permettant une extension de sa zone de chalandise à toute la Provence et au-delà.

Grâce au no-code, très rapidement l’accompagnement prend la forme de cercle d’engagement interactif et gamifié.

“C'est très gamifié. J'ai créé une espèce de nouvelle forme d'accompagnement par le collectif pour des objectifs individuels.”

Sowane
Hassaine
3 minutes

Comment allier no-code et centre de formation en ligne ?

La mission de Thomas, est d’aider les individus à atteindre l'apogée de leur carrière en combinant formation, coaching et mentorat, le tout à l’aide d’outils no-code.

Son intérêt pour le no-code est né de son besoin de rapidité et d'efficacité dans le développement de projets.

Thomas supervise donc la création de contenu, la gestion de la communauté, et l'automatisation des processus au sein d'Apogy.

Ses principaux défis sont de maintenir l'engagement des membres, de développer des outils toujours plus performants et de s'assurer que les formations répondent aux besoins évolutifs de la communauté.

Et pour y répondre il utilise l’outil de communauté en ligne “Heartbeat” un outil en ligne, concurrent de Circle, qui permet de réunir une communauté et dispenser des formations de manière entièrement gamifiée, et butter.us pour les visio en collectif.

La rencontre de Thomas et du no-code

Thomas découvre le no-code en cherchant des solutions rapides pour prototyper ses idées alors qu’il est encore étudiant, il fait ses premiers pas sur Wordpress, puis Strikingly a été son premier outil no-code sur lequel il a créé son premier site.

Thomas utilise le no-code depuis plus de 10 ans, ayant débuté avec des outils comme Strikingly et Wordpress pour évoluer aujourd’hui vers des outils comme Make, Bubble, Lemlist ou encore Heartbeat.

Cependant, actuellement, Heartbeat et Butter.us sont ses outils préférés pour la gestion de communauté et l'organisation de workshops.

Aujourd’hui Thomas utilise Lemlist et Waalaxy pour sa prospection, son site néanmoins est toujours hébergé sur Strikingly pour son site personnel mais utilise également SwipePages comme outil no-code pour son centre de formation, Apogy.

Par la suite, il utilise make pour créer des automatisations viables et récurrentes et récemment il a testé Task magic pour des automatisations personnalisées, l’outil est assez simple nous confie Thomas, il s’agit de filmer son écran en train d’effectuer une tâche répétitive et l’outil automatise à votre place !

Le no-code rejoint la philosophie de Thomas et non pas l’inverse. Il éprouve la nécessité constante de se nourrir de plein d’outils d’usage pour créer à partir de ces outils, et lancer de nouvelles propositions à ses clients afin de les aider.

Les réussites et les limites du no-code

Pour Thomas ses plus grandes réussites no-code sont de réussir à automatiser des petites tâches du quotidien ! Il nous confie l’une d’elles. Il a créé une IA vocale avec laquelle il est possible de prendre rendez-vous téléphonique et qui va être en mesure de créer un questionnaire, le tout grâce à l’alliance du no-code, de chatgpt ainsi que d’une automatisation sur make.

“Par exemple, tu pourrais avoir une IA qui t'appelle au téléphone, à laquelle tu réponds et qui t'envoie la synthèse.”

La dépendance aux fonctionnalités et compétences des outils est un sujet récurrent lorsqu’on parle de no-code, au même titre que la dépendance aux développeurs est une réelle problématique pour beaucoup d’entreprises.

Selon Thomas, le no-code s’adresse aux personnes qui ont besoin d’efficacité et de flexibilité, pour déployer leurs idées rapidement.

“Tu es un peu dépendant du service, donc tu dois apprendre à être un peu plus lean dans ce que tu fais.”

La vision du no-code de Thomas : la relation client au centre

Thomas voit le no-code comme un réel accélérateur de projet, qui permet de nouveaux modèles d’agences, plus accessibles, réactives et centrée sur la relation client.

Selon lui, il n y’a rien de pire qu’un client qui formule une demande de modifications et à qui l’on répond que c’est compliqué ou que la personne qui s’en occupe n’est pas là …

Ce qui peut arriver fréquemment aujourd’hui venant de la part d'agences web traditionnelles qui ont un peu délaissé leur relation client d’après Thomas.

Il affirme, qu’avec le no-code c’est plus simple, que les agences no-code assurent plus de fiabilité et de rapidité sur les livrables, mais aussi, sur les processus de conception qui sont en collaboration directe avec le client, et puis il ajoute que les délais de conceptions sont plus courts pour laisser place à des phases d’itérations qui permettent de tester la viabilité du produit.

Ainsi, pour Thomas, le no-code n’est pas une fin en soi, mais un moyen d’améliorer l’expérience client et la satisfaction des utilisateurs :

“Je m'en fiche, la techno.

Par contre, je veux que mon client, il vive une expérience de ouf en termes de conception de site. Ça change quand même pas mal le rapport dans pas mal de développements.

Thomas rajoute que les agences no-code ont une vraie opportunité à ramener la relation client un peu plus au centre des projets. Il soutient l’idée selon laquelle, la rapidité d’exécution des projets no-code permettent de consolider la relation client, pour un coût similaire qu’en agence traditionnelle, voire moindre et pour au final aboutir à un résultat aussi qualitatif.

En bref,

Un mot pour la fin ?

“Le no code, pour le coup, c'est du Skate Board. Tu peux faire ton Skate Board, tu peux faire ta trottinette, tu peux faire ton vélo. Ok, tu ne peux pas faire ta voiture encore, mais les trois premiers, tu peux le faire. Et franchement, les gens qui me disent: Le no code, on ne peut pas tout faire. On peut quand même faire 90% des besoins courants”

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