Si vous habitez Paris, vous ne pouvez pas être passé à côté, tant les publicités occupent l’espace public. Alors que se passe-t’il ? C’est quoi ce truc noir et blanc qui prend de plus en plus de place dans votre champ de vision ? Ce truc noir et blanc, c’est Notion, un outil no-code indispensable pour… Tout. Et s’il tapisse les murs de toutes les stations de métro d’île de France, c’est parce que Notion vient de traverser l’Atlantique pour se lancer en France.
Chez Bienfait, on s’est dit que c’était une bonne occasion pour vous parler de cet outil qui occupe la place centrale dans nos processus de travail, celle par laquelle tout transite, et où tout s’organise.
On va pas se mentir, on utilise Notion pour tellement de choses qu’on ne sait pas réellement par où commencer pour vous présenter cet outil. Chez Bienfait, on l’utilise comme un gigantesque bureau dématérialisé qui compile toutes les ressources nécessaires au bon fonctionnement de l’agence. C’est donc à la fois un espace de communication, de travail asynchrone, de gestion de projet et d’entreprise, et plein d’autres choses encore.
À l’échelle de l’individu, on peut aussi envisager Notion comme un deuxième cerveau. Un lieu où l’on pourrait décharger une partie de l’information stockée pour nous laisser un peu de bande passante. Mais c’est aussi un assistant numérique en mesure de vous resservir cette information au bon moment, et facilement.
Outil pluridisciplinaire par excellence, Notion est en mesure de vous assister dans vos projets, peu importe leurs natures. Il peut tout autant vous aider à cuisiner un superbe plat de lasagne à la façon de votre grand-mère que vous aider à gérer votre entreprise au quotidien.
Concrètement, l’outil prend la forme d’une page blanche où vous avez la possibilité d’ajouter toute une série de blocs divers et variés déjà pré-configurés par Notion lui-même.
Ces blocs, vous pouvez les modifier à votre guise afin qu’ils collent au mieux à vos besoins. Certains d’entre eux vous permettront d’organiser votre espace, tandis que d’autres serviront essentiellement à entrer de la donnée et à soutenir votre travail.
En outre, parmi la trentaine de blocs proposés, vous retrouverez des blocs de textes, d’images, de bases de données, etc. Et c’est l’articulation de ces blocs, réalisée par vos soins, qui vous permettra de créer des ensembles cohérents et utiles comme des CRM, des pages de gestion de projet, de rédaction, et j’en passe !
La particularité de Notion repose finalement sur votre part d’action au sein de l’outil. À la différence de la majorité des outils tout-en-un, c’est vous qui construisez votre espace, vous qui l’améliorez, et évidemment, c’est vous qui l’utilisez. De cette manière, vous êtes sûr et certain de travailler dans un espace taillé pour vous, dans lequel vous vous sentez à l’aise et efficace. Mais c’est loin d’être son seul avantage.
Les avantages de Notion sont multiples, mais sa flexibilité détonante est à coup sûr sa plus grande force. En effet, tout est possible dans Notion, car c’est vous qui décidez comment organiser votre espace de travail, avec pour seul limite votre imagination.
Le système de blocs personnalisables, mêlé à l’enchevêtrement infini de pages, permet à chaque utilisateur de concevoir un espace de travail sur-mesure et évolutif. Cette approche modulaire permet notamment à votre espace d’évoluer parallèlement à vos projets, et donc de rester le plus efficient possible. Ne vous détrompez pas, l’aspect évolutif de Notion n’est pas anodin dans le domaine de l’UX et du no-code, c’est même plutôt hors du commun.
Cette flexibilité permet aussi à l’outil de vraiment vous ressembler. Si vous êtes stimulé(e) par un espace de travail chaotique mais organisé, vous n’aurez aucun mal à concevoir un espace légèrement bordélique. À l’inverse, si vous préférez une organisation stricte et sans bavure, Notion saura également vous satisfaire.
En termes d’UX, il est difficile de reprocher quoi que ce soit à Notion. La navigation est intuitive et peut être personnalisée selon vos besoins. Certains blocs, comme le fil d’ariane (sorte d’URL actionnable), ajoutent à votre espace une vraie cohérence de navigation. Mais c’est surtout la facilité avec laquelle on peut créer, supprimer, et modifier les blocs qui rendent son utilisation si agréable.
Cette simplicité, si difficile à maintenir dans un tout-en-un, se caractérise notamment par l’agilité de l’outil et son intuitivité à toute épreuve. Même les blocs les plus complexes comme les bases de données sont finalement rendus simples d’utilisation par une volonté constante d’aller à l’essentiel.
Par ailleurs, le fait de construire son espace en utilisant constamment les mêmes blocs permet à l’utilisateur de ne jamais se retrouver en situation inconnue. Autrement dit, l’utilisation générique de blocs identiques vous évite d’atterrir tout à coup sur une page à l’architecture atypique, et donc potentiellement difficile à manipuler correctement. Ça peut sembler dérisoire, mais lorsque votre Notion devient chargé, ou lorsque vous travaillez à plusieurs sur le même espace, cette simplicité vous évitera des heures et des heures d’acclimatation, de recherche d’informations et donc de baisse de productivité.
Enfin dernier point d’UX, et pas des moindres, le graphisme. Notion fait le pari d’une charte graphique simpliste : du noir… Et du blanc. L’interface s’efface devant votre contenu qui se retrouve en premier plan. Pas de dégradés, d’aplats et autres couleurs vives qui vous explosent la rétine. Simplement du noir et du blanc, couplé à une gamme de couleurs pastel pour différencier certains éléments quand il est nécessaire de le faire. Bref, Notion joue la carte de la simplicité sur l’entièreté de son UX, et il la joue très bien.
Comme expliqué à maintes reprises, Notion est un outil tout-en-un. C’est-à-dire qu’il rassemble toute une série d’usages au même endroit. Souvent, ce type d’outils finit par se perdre dans sa volonté de tout faire. Il est d’ailleurs bien connu que lorsqu’on veut tout faire bien, on finit par ne tout faire qu’à moitié. Pas Notion. Aussi surprenant que cela puisse paraître, Notion performe dans toutes les verticales qu’il traite, parfois même surpasse des outils spécialisés dans telle ou telle tâche. Sur ce point, on serait tenté de dire que Notion est en quelque sorte le Graal du tout-en-un, l’exception qui confirme la règle.
Ainsi, il s’avère efficace pour de la simple prise de notes, du traitement de données, de l’inventaire, de la gestion, du travail asynchrone, ou encore du travail collaboratif. Son panel d’usage (décrit ici de manière non-exhaustive) lui confère une amplitude supérieure, le classant indubitablement parmi les meilleurs outils de sa génération, tous types confondus.
En outre, Notion gère parfaitement son intégration au sein d’un écosystème puisqu’il intègre dans sa conception des blocs permettant le lien avec d’autres outils. Vous pourrez par exemple, et ce, très facilement, faire le lien avec des outils comme Figma, Asana, Twitter, Maps, Invision (la liste est très longue) directement depuis Notion. Comprenez là que Notion connaît ses limites, et sait lorsqu’il est moins performant qu’un autre outil.
Pour illustrer la puissance de l’outil, quoi de mieux que de parler de concret ? Si vous allez sur la page “Notre histoire” de notre site web, vous découvrirez comment Bienfait a été fondé. On vous parlera de frustrations et de rencontres, ce qui n’est pas vraiment faux. Mais si l’on veut être honnête, le véritable point de départ de Bienfait est très probablement un bullet-point écrit à la volée sur le Notion de Simon ou Paul du genre : “Eh ! Et si je créais une agence no-code ?”.
Et bien ce bullet-point a grandi grâce à la modularité de Notion pour devenir petit à petit un espace de travail complet et entièrement dédié à Bienfait depuis lequel chaque membre de l’équipe travail quotidiennement. C’est d’ailleurs depuis la page contenu, sous page blog, sous-sous page article, que sont écrites ces lignes que vous dévorez avec passion.
Blague à part, nous tentons ici de mettre en évidence la capacité de Notion à suivre l’évolution de votre projet. Ça ne vous semble peut-être qu’un détail, c’est pourtant primordial, et unique en termes d’UX. Car bien sûr, un projet change au fil du temps, il troque son fond, sa forme, et ajuste constamment sa trajectoire générale. Notion offre cette capacité à constamment s’adapter aux modifications du projet, qu’elles soient profondes ou superficielles.
Le dernier point que nous mettrons en avant, c’est celui des templates. Par template, nous parlons d’une organisation d’espace de travail préconçu pour vous aider à débuter un projet, ou simplement commencer à utiliser Notion.
Des templates, il en existe énormément : prise de notes, projet, finances, CRM… Ils sont accessibles gratuitement directement depuis l’outil et vous permettront de mettre plus facilement le pied à l’étrier si vous en sentez le besoin. Et évidemment, une fois qu’il est dans votre espace Notion, libre à vous de le faire évoluer, de ne garder qu’un bloc ou d’en ajouter 100. Les templates ne sont que des bases de création sur lesquels vous gardez entièrement la main.
On vous a déjà dit que personne n’était parfait ? C’est vrai. Si vous trouvez quelqu’un de parfait, c’est que vous êtes probablement aveuglé par l’amour que vous lui portez. Et dans ce cas, on est super contents pour vous.
De notre côté, et malgré notre amour inconditionnel pour Notion, on a quand même relevé quelques points négatifs. Pas beaucoup. Très peu en réalité. 2, en fait.
Notion a le défaut de ses qualités. Sa porosité et sa flexibilité infinie nécessitent forcément un petit temps de prise en main. En effet, il y a de quoi être perdu lorsque l’on arrive pour la première fois devant cette interface immaculée où aucun véritable bouton ne ressort du lot.
Rassurez-vous, la prise en main est à la portée du premier venu. Mais ce serait mentir que de dire que dès la première minute, vous allez créer 3 bases de données reliées entre elles avec des formules et tout un tas de fonctionnalité. Non, vous commencerez comme tout le monde par créer un titre, une page, et à vous amuser à mettre des émojis partout. Il vous faudra certainement quelques heures avant de réellement comprendre le fonctionnement des blocs et à entrevoir la puissance créative permise par ces derniers.
Par ailleurs, Notion est truffé d’astuces glissées ça et là dans l’outil lui-même qui vous aideront à rapidement prendre le rythme. Et si ce n’est pas suffisant, vous trouverez sans mal toute une série de tutoriels, de templates, et de forums d’entraide sur Internet.
De notre côté, si vous arrivez sur Notion pour la première fois, nous vous conseillons simplement de taper “/” sur votre page. Vous verrez, c’est tout un monde qui s’ouvre à vous.
Le deuxième défaut dont nous voulions vous parler est un peu à part et résulte plus de la capacité phénoménale de l’humain à procrastiner que de Notion en lui-même. Si vous êtes un utilisateur de Notion régulier, vous comprendrez probablement de quoi on parle.
À force d’utiliser Notion, vous serez forcément amenés à réorganiser votre espace de travail, ajuster la mise en page d’une section, ajouter une relation entre deux bases de données, ou soudainement tout détruire pour mieux reconstruire.
On préfère vous mettre en garde, vous pouvez très facilement tomber dans un schéma où vous passerez plus de temps à construire votre espace qu’à réellement l’utiliser. Avoir la main sur absolument tout peut en effet nous pousser parfois à entrer dans un cercle vicieux de reconstruction régulière. On vous conseille donc de toujours chercher le juste-milieu entre l’outil, et le projet.
Vous l’aurez compris, chez Bienfait, on aime bien Notion. Et on voulait justement tenter de vous partager cet amour, car pour nous, Notion a changé beaucoup de choses. Parmi tous les outils de notre boîte à outils no-code, c’est de loin celui sur lequel nous passons le plus de temps. C’est lui qui nous permet de communiquer, de créer du contenu et de gérer nos projets. C’est un indispensable du quotidien, un tout-en-un qui réussit le pari fou de tout faire, en le faisant bien.
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