Le 16 et 17 octobre 2024 a eu lieu la troisième édition du no-code summit, le plus grand évènement mondial organisé autour du no-code !
Nos têtes bien faites s’y sont rendues et voici ce qu’elles ont vu :
Le salon a pris place dans les locaux de Station F à Paris, et a réuni au total 1600 sponsors, 3000 participants et plus de 160 intervenants.
Encore une fois, cette année les organisateurs ont ouvert le bal en proposant des “nocoders game” et des “Hackathon” afin de porter l’objectif de cette rencontre : démocratiser le monde de la tech, encourager l’innovation, et rendre accessible le développement de solutions web au plus grand nombre grâce au no-code !
Quelques têtes d’affiche étaient également au rendez vous : nos têtes bien faites ont pu croiser de nombreux freelances et influenceurs no-code
Malgré la montée en popularité fulgurante du no-code, les grands groupes demeurent frileux à l’idée de construire leurs solutions sur des outils no-code dont les serveurs sont hébergés aux États-unis.
Les mastodontes du no-code comme Weweb ou Airtable se voient donc bousculés par des alternatives no-code open source comme Baserow, Supabase, ou encore Toddle.
Par ailleurs un nouveau terme fait son apparition pour parler de no-code, certains utilisent désormais l’expression de “programmation visuelle”.
Bien que la notion de “no-code” englobe un large spectre d’outils et de pratiques, l’emploi de “programmation visuelle” évoque plus clairement un développement basé sur l’assemblage d’éléments graphiques.
Cette formulation est une manière de mettre l’accent sur le système de glisser-déposer que proposent tous ces outils no-code.
Au-delà de son nom, cette technologie séduit par sa vitesse d’exécution et l’agilité qu’elle offre, bien plus que son prix.
Pensez-y la prochaine fois qu’il faudra valoriser les avantages du no-code !
D’une part les outils se professionnalisent, et d’autre part les freelances se spécialisent.
Les profils de product builder généralistes se font de plus en plus rare pour laisser la place à des experts outils. À présent, il est facile de trouver des experts airtable ou bubble, pour répondre précisément à vos besoins.
Cette professionnalisation des éditeurs et des développeurs, tend à prouver que no-code ne veut pas dire no technique.
Le no-code n’agit pas telle une baguette magique mais nécessite une certaine maîtrise et gestion des outils pour répondre au mieux aux attentes des clients.
D’ailleurs, la France abrite la communauté no-code la plus active au monde, en 2024 elle réunit plus de 15 243 membres sur son serveur slack !
Le no-code encore perçu comme une simple mode au début de la décennie, tend à redistribuer les cartes en s’imposant comme un réel acteur dans le monde de la Tech.
L’approche modulaire est une démarche qui se confirme de plus en plus au coeur des projets no-code.
L’approche séduit car elle reste flexible et ouvre la voie à plus de liberté en termes de fonctionnalités et de création en utilisant un outil pour l’interface utilisateur (la partie visible) et un autre pour le serveur (la partie invisible).
Il devient tout à fait possible de coupler la puissance d’un serveur **spécifique à une interface super intuitive.
Par conséquent, le backend ne dépend plus du frontend et inversement, de cette manière, les projets progressent avec agilité et efficacité.
Comment envisager de l’avenir du no-code, sans parler d’intelligence artificielle ?
Bien que ces deux technologies soient différentes, elles servent quelques objectifs communs, à commencer par l’agilité et la rapidité des processus.
D’autant plus, qu’aujourd’hui tous les outils no-code ont intégré l’IA dans leurs fonctionnalités.
Ainsi, l’intelligence artificielle amène le no-code, et le no-code permet le déploiement de cette dernière.
On s’explique : l’intelligence artificielle mise à disposition par les outils aident à créer des scénarios et des réponses mais ne permet pas encore de coder à votre place.
Pour une utilisation optimale de l’intelligence artificielle, il faut d’abord réussir à s’approprier la logique de l’outil.
Et jusqu’à maintenant, seuls les experts savent le faire !
Un besoin no-code ou IA ?
Cette troisième édition du no-code summit, marque un tournant dans l’évolution de de la technologie.
De plus en plus de personnes se forment, sa pratique tend à se professionnaliser tant du côté des éditeurs que des freelances.
Aujourd’hui on recense plus d’une vingtaine d’agence no-code à l’échelle nationale, et la profession de product builder no-code, s’est vu attribuée sa première fiche RNCP en mai 2024, avec pour certificateur officiel l’école cube fondée en 2019 !
En quelques années d’existence, le no-code a su s’imposer, gagnant en popularité et en crédibilité dans l’univers tech.
Désormais, il ne s’agit plus seulement d’une tendance, mais d’une compétence reconnue et d’une pratique professionnalisée en pleine expansion.
Et si vous n’êtes toujours pas convaincu par la viabilité du no-code, faite un tour sur notre page portfolio et découvrez ce qu’il est possible de faire grâce au no-code !
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