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Le no-code c'est quoi ?

Le no-code c'est quoi ?

Méthodologie
2 minutes
3.6.2025
Illustration des différents logos d'outils no-code webflow, airtable, bubble

Bon, on vous laissera le soin d’expliquer à vos grands-parents comment fonctionne le numérique et comment on peut activer le retardateur de l’appareil photo sur leurs smartphones, de notre côté on va se concentrer sur le code, et le no-code.

Comprendre le code pour mieux saisir le no-code

Reprenons les bases, qu’est ce que le code ? Pour comprendre le no-code, il faut déjà comprendre le code.

Pour faire simple, le code c’est le langage des machines. C’est ce qui permet à l’humain de demander aux machines (ordinateurs, téléphones, voitures, etc.) des actions précises, comme allumer un téléphone lorsqu’on appuie sur son bouton ON par exemple. Si vous avez vu Matrix, vous devez savoir de quoi on parle. Si vous n’avez pas vu Matrix, regardez-le, c’est super.C’est à ce moment que vous vous dites : “Mais c‘est étrange, je n’ai jamais croisé quelqu’un qui parlait cette langue…” C’est normal. D’abord parce que c’est une langue écrite et non parlée. Ensuite, c’est parce que ceux qui écrivent du code sont peu nombreux.

Pourtant le monde connaît un besoin en code extrêmement important. Il ne faut d’ailleurs pas chercher très loin pour comprendre que le code nous entoure quotidiennement et nous assiste dans quantité de tâches :• Vous prenez un avion ? C’est du code qu’il lui permet de décoller et de se maintenir en vol (en partie du moins).• Vous montez dans une voiture ? C’est du code qui lui permet de vous afficher sa vitesse, d’allumer la clim ou de connecter votre téléphone pour écouter le dernier album de votre chanteur préféré.• Vous allumez la télé ? Du code, encore du code.• Vous cuisinez un délicieux gâteau au chocolat ? C’est du code qui gère le mode de cuisson de votre four.

Bref, sans code, on n’irait pas très très loin. C’est une composante essentielle des objets technologiques qui nous entourent. On s’attendrait donc à ce que ce soit une compétence généralisée, accessible et détenue par une grande partie de la population. On ne pourrait pas être plus dans le faux.

En 2021, on estimait à 0.3% la part de la population mondiale qui maîtrise cette compétence1. Un chiffre absolument ridicule comparé à la demande dans ce domaine.

Alors certains ont eu l’idée de créer des outils un peu spéciaux. Des outils sans code, enfin pas tout à fait. C’est là que ça se corse.

Mais promis on vous explique le no-code simplement, restez !

Le no-code, c’est comme des legos

Et maintenant rentrons dans le vif du sujet, le no-code c’est quoi ?

Tout le monde a déjà eu un Lego dans sa main. Même nos grands-parents (merci les petits enfants), alors ça nous a semblé être une bonne base pour expliquer notre job. Reprenons dans l’ordre.Si le code était des legos, les développeurs (les polyglottes qui parlent et écrivent le langage des machines) seraient les personnes qui créent les legos. Ceux qui possèdent les plans techniques des briques, qui créent des moules pour fabriquer les pièces et qui décident de la couleur, de la forme et des matériaux.Ils peuvent donc à la fois construire des briques simples (un lego carré ou rectangulaire), et à la fois des briques plus complexes (un rectangle plat avec un imprimé dessus, un bloc rond, etc.). Ainsi, les briques simples serviront à accomplir des tâches simples (créer un site internet), tandis que les briques complexes accompliront des tâches complexes (envoyer Neil Armstrong sur la Lune).À la différence du code où l’on fabrique nos pièces, le no-code consiste à utiliser des briques simples, des briques déjà construites, afin de les assembler de manière à créer une nouvelle forme, potentiellement plus complexe. C’est un travail d’assemblage et de recherche, plus qu’un travail de fabrication pure.Considérons que chaque brique de lego représente un outil no-code. De cette manière, on utilisera parfois simplement des briques simples. Pourquoi utiliser du no-code ?

Pour créer un site internet par exemple, on utilisera la brique Webflow. Pour créer une base de données, on utilisera la brique Airtable. Et ainsi de suite.Mais on peut aussi avoir des projets plus complexes. Des projets où l’on aura besoin de plusieurs briques différentes. C’est là que le jeu commence. On utilisera alors plusieurs outils no-code et on cherchera la meilleure façon de les assembler pour que le résultat final ressemble le plus possible à ce que l’on avait imaginé.

En partant d’une base fixe la brique de lego  on est donc en mesure de créer tout et n’importe quoi (enfin presque). C’est là une partie de la puissance du no-code car sa seule limite réside finalement dans la capacité créative de celui qui manipule les briques.Pour résumer, on peut donc dire que le code revient à créer à chaque projet une nouvelle brique de Lego. Une brique qui n’existait pas auparavant.

Tandis que le no-code revient à assembler différentes briques de Legos déjà conçues, pour construire une nouvelle forme.

Pourquoi le no-code séduit autant ?

Les avantages du no-code sont nombreux, à commencer par les outils qui vous permettent de créer une application sans coder ou d’automatiser sans code.

Le no-code redonne une grande autonomie à vos équipes, et fais gagner un temps énorme aux entreprises, qui peuvent se concentrés sur l’essentiel. Tous ces bénéfices, rendent cette technologie très attractive, et favorise une forte adoption au sein des PME et Startup.

Cependant, comme toutes les technologies, elle a des limites

Les limites du no-code : personnalisation, RGPD, scalabilité

Malgré son succès et son accessibilité, le no-code rencontre encore quelques frilosités auprès de certaines entreprises, les arguments qui reviennent le plus souvent sont :

  • Un risque de dépendance aux outils :

En effet si un des outils de votre stack no-code subit une panne, c’est toute la chaîne qui est bloquée ! Par ailleurs il faut faire attention à ne pas tomber dans ce qu’on appelle le vendor locking, mais encore une fois, il s’agit plus d’une question d’usage que de technologie.

  • Moins de personnalisation :

Les outils no-code reposent sur des blocs fonctionnels prêts à l’emploi (formulaires, listes, logiques d’automatisation…). Ces blocs sont conçus pour couvrir 80% des besoins standards… mais pas les cas très spécifiques. Pour reprendre la métaphore des legos, une brique rouge ne peut pas changer de couleur, cependant vous pouvez avoir plusieurs briques de différentes couleurs, qui s’imbriquent pour ajuster votre projet comme bon vous semble.

  • Sécurité / scalabilité :

Les outils no-code inquiètent beaucoup d’entreprises concernant leur gestion des RGPD. En France, certaines données personnelles et sensibles ne peuvent pas être hébergés sur la plupart de ces outils, qui possèdent leurs serveurs outre atlantiques, car cela pose problème en terme de législation. Cependant, des alternatives françaises existent, et si votre projet ne contient pas de données personnelles ou sensibles, ce problème ne vous concerne pas.

Concernant la scalabilité des projets no-code, certains craignent d’être bloqué par les fonctionnalités pré-établies des outils. C’est vrai, ce sont des choses qui peuvent arriver. Néanmoins, la plupart des outils proposent une large gamme de fonctionnalités et font souvent des mises à jours en fonction de la demande des utilisateurs.

Par ailleurs il est tout à fait possible d’interconnecter les outils entre eux pour profiter de leurs différentes fonctionnalités. D’autant plus que l’hybridation low-code/no-code tend à se généraliser dans l’usage de ces outils.

Le no-code, menace ou allié des développeurs ?

Et s’ils étaient en réalité deux bons alliés ?

Contrairement à l’idée reçue selon laquelle le no-code viendrait “remplacer” les développeurs, il faut plutôt y voir une complémentarité stratégique. Le no-code permet de construire rapidement des interfaces, des prototypes ou des automatisations simples, sans mobiliser une équipe tech. Mais dès qu’un projet devient complexe, qu’il faut créer une API sur mesure, optimiser les performances ou garantir une sécurité avancée, les développeurs reprennent la main.

Autrement dit : le no-code s’arrête là où le code devient nécessaire.

C’est pourquoi de plus en plus d’équipes adoptent un modèle hybride :

  • Le maker no-code conçoit vite, teste, itère.
  • Le développeur renforce, sécurise, connecte les briques sur mesure.

Ensemble, ils vont plus loin, plus vite sans s’écraser mutuellement.

Bookez un appel téléphonique pour en parler de vive-voix.

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